A pied, à vélo, en bus ou en voiture : les trajets domicile-travail
De nombreuses études mettent en évidence un impact négatif des trajets entre domicile et travail sur les émotions et le bien-être, y compris pour les pratiquants des modes de transport actifs (marche, vélo) dès lors que leur trajet comprend des sections à risque. A l’aune de la satisfaction à l’égard de notre vie dans son ensemble, on peut penser que nous prenons ces inconvénients en compte dans nos décisions professionnelles et de logement. Il semble toutefois que nous sous-estimons souvent le coût subjectif de ces trajets, ce qui crée une perte nette de bien-être collectif. Si la recherche dans ce domaine reste incomplète, en particulier sur le croisement entre le bien-être et les contrastes sociaux ou de genre, elle permet toutefois de dessiner un certain nombre de pistes d’actions publiques qui amélioreraient notre bien-être quotidien, allant d’incitations relativement simples à mettre à place à une intégration forte des motifs de bien-être subjectif dans notre conception de l’urbanisme. [Extrait résumé auteur]