Pollution de l’air, bruit et manque d’espaces verts comme facteurs de risques pour la maladie d’Alzheimer
Le nombre de patients atteints de la maladie d’Alzheimer devrait tripler d’ici quelques décennies à mesure que la population mondiale vieillit. Compte tenu du fardeau personnel et sociétal élevé de cette maladie, il est impératif d’identifier ses facteurs de risque. Son étiologie n’est pas encore entièrement cernée, mais des facteurs environnementaux sont apparus comme des facteurs de risque importants et plausibles au niveau populationnel. Dans cette revue de la littérature, l’auteure s’intéresse spécifiquement à la pollution de l’air, le bruit et le manque d’espaces verts. Le lien entre la pollution de l’air et la maladie d’Alzheimer est aussi bien étayé par des études expérimentales que par des études épidémiologiques. Les preuves sont beaucoup plus limitées concernant le bruit et les espaces verts, néanmoins les futures études épidémiologiques devraient avoir une approche multi-exposition afin de séparer les différents effets potentiels.